Métro

17 novembre 2005

J’étais assis entre le vieux à la baguette de pain et la secrétaire stressé, demain serais le grand jour.
Je les connaissais tous.

Lendemain, alors que j'arrivais dans le métro, je serrais bien mon sac contre moi, et je voyais le vieux qui se débattait avec son sac, ça devait être les roulettes qui l'avaient bloqué, un des trois jeune lycéen alla l'aidé, les deux autres occupés à discuté, un fumais une clope qu'il avait pris à la secrétaire stressé, celle-ci était toujours stressé, elle paniquais s'en arrêt, " Mon patron va me virééééééé." alors une grande partie de son temps elle se mangeais les ongles ou même la peau qui l'entourait, l'autre grande partie de son temps elle tentais déspérément de faire disparaître les traces de son stresse en mettais du vernis à ongles tout en dépassant, une fois elle avait mis des faux ongles, ça avait été l'animation de la journée, le débat de la secrétaire et de ces ongles ... beaucoup ne trouvait pas ça beau, moi aussi . Un jour, le lycéen lui avait offert du vernis à ongles, mais il c'était trompé d'un jour la date de son anniv, mais le lendemain tout le monde lui à offert quelque chose, il y en avait même deux qui se sont cotisé pour lui acheter un gâteau, moi je lui est offert un petit bracelet.

La personne que l'on voit prêt du guichet c'est une sénégalaise, elle gueule sur le fonctionnaire du guichet, il a l'habitude et c'est ça à chaque début de mois, mais c'est une femme super simpa, en plus c'est elle qui avait proposé qu'on partent tous ensemble en vélo quand il y avait des grèves et ça à bien fonctionner, elle à des enfants aussi, elle les amènent le mercredi quand ils n'ont pas école, ils ont 4 - 6 - 7 - 9 ans et sont super drôle avec toute leur remarques, il font rire tout le monde, au début leur mère était gêné mais quand le vieux amusé à dit que c'était toujours une gaieté de plus et qu'il ne fallait pas gâcher la joie de vivre et l'inconscience aussi .

Le vieux lui, on sait pas trop pourquoi il prenait le métro, sûrement pour voir du monde, il parlait peu, mais quand il parlait ce n'était pas pour dire n'importe quoi et tout le monde l'écoutait, paf d'un coup un grand silence s'abattait, seul le bruit de la rame essayait déranger le silence, même les petits fessaient le silence.

Celui qui va arriver 10 secondes avant la fermeture des portes de la rame. C’est Hentz, il dois être allemand d'origine car une ou deux fois ou il était à l'heure il était avec une fille et il parlait allemand, c'est un pizzaïolo, pourquoi part t'il le matin ? Parce qu'il faut tout préparer nous à t'il dit.

Le commercial assis sur un des banc est en train de révisé la promos d'un de ces nouveaux produit, une fois il avait essayer de nous faire la promos d'un truc pour le ménage et multifonctions, franchement ça paraissait utile mais pas dans un petit appart comme le mien .

L'homme avec la grande écharpe rouge dont on voyais un appareille photo se profiler sous sa veste était photographe pour je ne sais quel magazines, il nous avait montrer ces clichés une fois, mais je suis sur que ce n'était pas tous les siens.

La jeune fille qui portait un décolleté souvent trop plongeant je trouvais, et des jupes trop courte je trouvais, était caissière dans le centre de la ville, elle était dans un magasin de lingerie féminine et de chapeaux, pourquoi la magasins vendait de chose opposé, elle m'as répondu à cette question," c'est pour que les gens soit moins gêner de venir, je parle des hommes qui viennent acheter des sous vêtements pour leur femmes et des femmes qui veulent avoir une tenue complète ,haut, bas sous vêtement chapeaux et on est associer avec les vendeur de chaussures d'en face ." enfaîte ils vendaient de tout pour faire des complets mais je me souviens surtout des sous vêtement et des chapeaux . Car la fille voulait que je viennent voir et j'avais été étonné que certaines filles portent des vêtement avec aussi peu de tissu ou aussi exhibant et j'avais été étonné par les plumes des chapeaux, leur couleurs, leurs textures, ils m'ont fait pensé a ceux des vieilles reines .

L'autre qui lui parlait et qui était toujours habillé avec un tee short et un jean, qu'il fasse chaud froid ou ni chaud ni froid .Elle était fonctionnaire, répondait au coup de téléphone du services après vente de yaourt, elle trouvait se métier intéressant car maintenant elle disais arrivé à savoir comment était la personne dans sa pensé rien qu'a sa façon de parler.

Le gros à coté du distributeur était un personnage très charismatique, il mangeais des barres de chocolat car il n'avait jamais le temps de déjeuner ... c'était aussi un fonctionnaire.

Je les connaissais tout.

Il était tout comme des frères et soeurs pour moi.

Quand la rame s'ouvrit on s'y engouffra dans le même ordre que d’habitude.

Et moi j’étais assis entre la secrétaire stressé et le vieux à la baguette de pain.

Dés que les portes se refermèrent sur la prison de métal je me levais.

J'ouvre la bouche tout en ouvrant mon sac et en sortant le contenue.

" S'il vous plait, ne paniqué pas. Je vais tout faire explosé et si quelqu'un fais une connerie se seras plus tôt ... Alors j'aimerais qu'on discute tranquillement une dernière fois. "

J'avais 22 ans, je n'était plus vierge et j'aimais manger la crème qui est sur le dessus des gâteau, je pensais vite fais à mes parents, bons vieux racistes et homophobe qu'ils sont, s'il me voyaient, moi fessant des attentats, Il ne le feront jamais puisque je ne serais pas suspecter comme le criminel.

J'avais 22 ans et je regardais mes deux mains dans mon sac avec une bombe.

J'avais 22 ans et je portais un décolletés pour la première fois et personne ne me l'avait fait remarquer mais je sentais l'air s'engouffré entre mes seins.

J'avais 22 ans et j'avais embarqué toutes les personnes de la ligne B dans le même train.

J'avais 22 ans et j'allais mourir pour une cause autre que la religion.
... mais personne serait jamais pourquoi.

Ells LE 16 novembre 2005 ou FG-24

Posté par ells à 20:10 - Commentaires […] - Permalien [#]